Deuxième Jour à Montréal

Au matin du deuxième jour, Marianne c'est levé a 5h (peut-être le décalage horaire, et encore ce n'est pas sur !). En attendant que je me réveil, Marianne est partie faire un tour dehors, car la campagnarde ne supporte pas d'être enfermé ! A ce qu'elle m'a dit il fessait très très très très très FRETE (= froid) et le temps était comme en France mais à midi !!!
A 9h, je me lève et je m’apprête à affronter le ventilo de la douche qui nous fait penser au bruit des moteurs de notre avion, ce qui n'est pas un très bon souvenir. Ah oui il faut vous dire aussi que la chasse d'eau des toilettes ne sont pas comme celles françaises, ici elles sont MAGIQUE !

Direction la cafèt', premières mauvaises surprises, le petit déjeuner n'est pas compris dans le prix de la chambre, on retourne donc chercher nos sous, mais grâce à ça on a découvert le muffin aux pommes et au sirop d'érable, un délice...

Pour pourvoir travailler en tant qu'immigré, il nous faut un numéros d'assurance sociale : NAS.

Donc direction vers un centre du gouvernement Canadien (Oui bon, on se souvient plus du nom !). Arrivé dans le hall, on constate que le bâtiment est immense, tant qu'en hauteur et en superficie. A l'entrée, il y a un petit guichet ou un gentil monsieur nous a indiqué ou aller (On a oublié de vous dire que le Québécois sont super sympa). Entré dans les locaux petite attente sur les tapis en virage (on se comprend). Au guichet on nous donne une fiche a remplir, et on nous envoi dans la salle d'attente (fin quand je dis salle d'attente, c'était un troupeau d'une cinquantaine de chaises, avec des noirs, des blancs, des bridés, des arabes...De tout les âges, assis dans le hall d'entrée). S'en est suivi 1h30 d'attente, heureusement qu'on avait de la lecture sur la ville de Montréal, on a pas vu le temps passer. A l'appelle de nos noms (version canadienne pour Marianne : Marianna Caminar) on se retrouve au second guichet ou on nous demande le prénom de nos mères, et après deux trois tampons et signatures, c'est réglé, on aura nos cartes dans 3 semaines.

Ensuite, nous sommes allé à la banque Scotia, la dame du guichet était trop sympa, mais elle nous annoncé que nous pouvons pas ouvrir un compte sans adresse fixe au Canada, ce qui nous embête car on ne peux rien faire, nous sommes bloqués à tout les niveaux (téléphone, salaire, location, emploi...). On a quand même réussi à échanger nos traveller’s chèques. 

Retour à l'auberge, nous prenons mon sac "Qu'elle est belle ma Bretagne" pour faire les courses. Et on se dirige vers la rue St Catherine. Le magasin est étroit, mais ont réussi a faire quelques courses, ont est tombé sur des crêpes, mais vu les prix on ne les a pas pris : 7$ le paquet 12, et de la petite, c'est du pas fait sur le Bilig.

A l'auberge, on se met a fond dans la recherche d'un appartement (il y a de tout et de tout les prix), Et au diner on c'est fait un super plat, pâtes jambon accompagné de tomates. Le pire dans cette histoire c'est quand tu vois a côté de toi un mec, faire une succulente omelette aux légumes avec du riz, mais le riz avait l'air trop bon ! Et nous en train de regarder nos pâtes cuire a côté !

La soirée fût calme, on a réorganisé nos bagages car le lendemain c'est le départ pour une semaine loué dans un appartement. On se regarde ensuite un film "Bébé mode d'emploi" et je m'endors comme une merde, tandis que Marianne ce force a tenir jusqu'à la fin alors qu'elle sait que c'est de la merde.

Suite au prochain épisode...